Cher E. Jean : Quand je suis avec mes amis proches, je fascine tout le monde – je suis bruyant, fou, hilarant. Quand je suis avec un homme attirant, cependant, je suis abasourdi dans un silence total. Cela m'arrive toujours (même si je lis sur des sujets intéressants pour avoir l'air intelligent). Mais la génialité du gars que je commence à voir m'inspire à changer. Au début, je n'avais pas de sentiments pour lui, donc j'ai pu agir comme moi, être intelligent et amusant, et ainsi je l'ai gardé intéressé. Maintenant, cependant, j'entre à nouveau dans le Pays du Silence Gênant, où je me comporte comme un ennuyeux nerveux, maladroit et incohérent ! J'ai même essayé de m'entraîner à penser qu'il n'était qu'un ami proche. S'il vous plaît, aidez-vous ! — Intimidé dans le silence
Silence, mon cierge magique : Qui a dit qu'on ne pouvait pas asservir un type avec le silence ? Ne sais-tu pas que quand on s'attend à ce que tu parles et que tu ne pas parler, vous pouvez faire exploser les pauses avec un magnétisme animal brut ? Mon Dieu, femme, tu n'as jamais vu un film de Garbo ? Ne te mets-tu pas à genoux à chaque fois que Lauren Conrad n'arrive pas à faire une phrase cohérente sur Les collines ? (L.C. manie les 'silences gênants' avec éblouissement oculaire - elle séduit simplement les gars avec ses yeux. Je sais, je sais, on peut faire valoir que Les collines lui-même est un silence gênant.)
Ne confonds jamais amitié et accouplement, ma chérie. En parade nuptiale, « silencieux » fonctionne aussi bien que « fort et fou ». Le secret est que lorsque vous vous figez ou que vous commencez à maladroit, utilisez-le. Secouez la tête, jetez un coup d'œil au gars du côté de vos yeux et dites : « Votre esprit [chemise, histoire, coup de feu, etc.] me laisse sans voix. » Montrez les coutures, comme on dit à la télévision. Cependant, c'est une bonne idée de s'armer de friandises intéressantes à raconter - pas pour impressionner le garçon, mais pour se fortifier d'idées à contempler dans trois ans, quand vous êtes marié et que vous aspirez tous les deux aux jours de silence chaud, tumultueux et sexy.
Cette lettre provient des archives E. Jean.